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La chanteuse est associée cette année aux trois jours du Sidaction, qui ont commencé vendredi. Elle a rappelé samedi, au micro d'Europe 1, la dangerosité de cette maladie qui a emporté son frère.
INTERVIEW

L'implication est politique, médiatique, mais aussi personnelle. Carla Bruni, chanteuse et ancienne mannequin, participe cette année aux trois jours du Sidaction, qui ont commencé vendredi. Elle sera notamment sur France 2 samedi soir pour la soirée spéciale en musique destinée à recueillir un maximum de dons. Dès le matin, l'épouse de Nicolas Sarkozy était sur Europe 1 pour rappeler son engagement dans la lutte contre le sida, qui a emporté son frère en 2006.

"La protection est encore très nécessaire". "J'ai observé les dégâts immenses de cette pandémie non seulement sur mon frère mais sur un nombre incalculable d'amis qui sont partis. Parce qu'on ne s'en souvient plus maintenant mais le sida a été dévastateur. Et d'une certaine manière, il l'est encore", a-t-elle expliqué. Regrettant que le sida, comme d'autres maladies, soit encore "un peu tabou", Carla Bruni a rappelé la nécessité d'utiliser un préservatif pour éviter toute transmission par voie sexuelle. "Il faut dire que la protection est encore très nécessaire, très bienvenue."

Dépistage. La chanteuse a également encouragé les personnes ayant un doute sur leur statut sérologique à se faire dépister. "Le traitement est beaucoup plus efficace lorsqu'il est précoce", a-t-elle souligné. "Maintenant, nous avons des autotests en pharmacie, on n'a plus besoin d'aller en laboratoire. C'est important et pas très cher. Il faut savoir que même si les médicaments ont fait des progrès extraordinaires, ils restent assez indigestes et c'est donc une vie lourdement médicamentée que l'on va affronter si on attrape ce virus."