Brigitte Bardot comprend la "colère au quotidien" des "gilets jaunes"

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avec AFP
Lors d'un entretien accordé au journal "Midi Libre", "BB" a assuré comprendre ce que vivent les "gilets jaunes" au quotidien, et appelle à "devenir des 'gilets' d'une autre couleur et se révolter pour protéger tous les animaux de la planète". 

Brigitte Bardot, qui s'est déclarée favorable au mouvement des "gilets jaunes" dès le mois de novembre, a assuré au sujet des manifestants : "Je comprends ce qu'ils vivent, leur colère au quotidien", dans un entretien publié dans Midi Libre dimanche.

"Les Restos du Cœur devraient être subventionnés par l'État". "Quand je vois les millions utilisés pour des choses d'une futilité inimaginable, quand je vois les déplacements des politiques en avion privé, les voitures, les chauffeurs... Tout cet argent dépensé est insupportable. Qu'on le donne aux personnes qui n'ont plus un rond", a développé Brigitte Bardot dans les colonnes du quotidien régional. L'ancienne icône du cinéma français a estimé que "les Restos du Cœur devraient être subventionnés par l'État", saluant "le travail des bénévoles". Interrogée sur les réponses d'Emmanuel Macron aux "gilets jaunes", elle l'a jugé "absolument pas convaincant".

"Je crois que l'on devrait devenir des 'gilets' d'une autre couleur et se révolter pour protéger tous les animaux de la planète". Brigitte Bardot, qui avait déjà demandé au président un "miracle" de Noël pour les animaux, a estimé que le gouvernement ne tenait pas compte des pétitions pour les droits des animaux. "A Paris, ils n'en ont rien à faire", a-t-elle déploré. "Je crois que l'on devrait devenir des 'gilets' d'une autre couleur et se révolter pour protéger tous les animaux de la planète. Je suis trop âgée pour prendre ce type d'initiative, d'autres pourraient le faire." Elle a aussi indiqué avoir adressé un courrier à la belle-fille du président, Tiphaine Auzière, passionnée par les chevaux, "pour lui demander de nous soutenir à abolir l'hippophagie".

"Plus personne ne mange de cheval et pourtant on continue à tuer 60.000 chevaux par an pour rien et les exporter en Belgique et en Italie. Il faut arrêter tout ça. C'est une horreur", a jugé Brigitte Bardot.