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avec AFP
Le président de la Bretagne a annoncé que la température en classe dans les lycées de la région ne devra pas excéder 19 degrés en raison de la forte hausse des coûts de l'énergie. "Dans certains établissements, en fonction de l'humidité et du confort, on peut même aller un peu au-delà", a-t-il ajouté.

La température en classe dans les lycées en Bretagne ne devra pas excéder 19 degrés en raison de la forte hausse des coûts de l'énergie, a annoncé mardi le président de la région Loïg Chesnais-Girard. "On va faire en sorte de baisser les températures et de s'assurer qu'elles soient toujours en dessous de 19°C. Dans certains établissements, en fonction de l'humidité et du confort, on peut même aller un peu au-delà", a déclaré Loïg Chesnais-Girard (divers gauche) lors d'une conférence de presse à Rennes sur la rentrée dans les lycées jeudi.

78.000 lycéens bretons effectuent leur rentrée

Environ 78.000 jeunes bretons doivent effectuer leur rentrée dans 115 lycées publics. Près de 55% des dépenses de fonctionnement des lycées sont consacrées au chauffage, alors que la baisse d'un degré de la température permet de réduire de 7% la consommation énergétique, selon la région.

"Les lycées, qui font partie des services publics de la région Bretagne, doivent prendre en compte cette nouvelle donnée et faire encore plus d'efforts. L'idée sur laquelle nous travaillons est d'embarquer la communauté éducative et les élèves dans ce travail", a ajouté Loïg Chesnais-Girard, président de la région depuis 2017.

Un surcoût énergétique qualifié "d'important"

Le surcoût de la facture énergétique pour les lycées en 2022 a été qualifié "d'important" et estimé à près de dix millions d'euros alors que le parc comporte 1.500 bâtiments, dont beaucoup construits dans les années 1950 et 1960, pour une surface de près de deux millions de m2.

"Et je ne vous parle pas de la facture de 2023. Il y a de vrais enjeux pour continuer à investir, à isoler, améliorer la performance énergétique, investir pour sortir du fossile et gérer ces chocs financiers dans un débat franc et serein avec le gouvernement, car les collectivités locales en France dépendent grandement des financements mis en œuvre par l'Etat", a estimé "LCG".