Boulanger tué dans le Finistère : trois personnes écrouées, dont l'épouse

Interpellés et placés en garde à vue lundi, les trois suspects ont avoué les faits. (Photo d'illustration). © GEORGES GOBET / AFP
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avec AFP

Un boulanger avait été tué de deux balles dans la tête en août dernier, dans le Finistère. À l'origine de ce guet-apens figurait son ancienne épouse.

Trois personnes ont été mises en examen et écrouées mercredi pour la mort d'un boulanger en août à son domicile Plonévez-du-Faou, dans le Finistère où il se trouvait avec sa nouvelle compagne, grièvement blessée dans ce guet-apens, a annoncé le parquet de Brest.

Les trois suspects sont passés aux aveux. Parmi les trois suspects mis en examen pour assassinat et tentative d'assassinat, figurent l'épouse du boulanger, avec lequel elle était en instance de divorce, son nouveau compagnon et un associé de celui-ci, a précisé le procureur de la République de Brest Jean-Philippe Récappé lors d'une conférence de presse. Interpellés et placés en garde à vue lundi, ils ont avoué les faits.

Une vengeance de son épouse. En août dernier, le boulanger avait reçu deux balles dans la tête alors qu'il s'apprêtait, peu après minuit, à quitter son domicile situé à Plonévez-du-Faou, dans le Finistère. Sa compagne avait également reçu une balle dans la tête, mais avait survécu à la blessure. "L'épouse de la victime est l'instigatrice de cet assassinat et de cette tentative d'assassinat", a-t-il ajouté, indiquant que cette dernière aurait notamment voulu se venger de son mari qui l'avait quittée pour vivre avec une femme bien plus jeune qu'elle.

Un guet-apens "mûrement réfléchi". Son compagnon aurait conduit le véhicule dans lequel avait pris place son associé, auteur des coups de feu et auquel l'on avait promis une somme de 7.500 euros. "Ce guet-apens a été mûrement réfléchi et imaginé", a indiqué le commandant de la section de recherches de Rennes, le colonel Florian Manet. L'épouse du boulanger a été emprisonnée à Brest, son compagnon à Ploemeur, près de Lorient, et son associé à Saint-Brieuc. "C'était des gens qui ne posaient pas problème, totalement ordinaires, des gens qui travaillent bien", avait déclaré à propos des victimes le maire de Plonévez-du-Faou, Guy Rannou, peu après le drame.