Aveux de Fourniret : les fouilles dans l'Yonne "n'ont rien donné"

Michel Fourniret a avoué mi-février le meurtre de Marie-Angèle Domece.
Michel Fourniret a avoué mi-février le meurtre de Marie-Angèle Domece. © ALAIN JULIEN / AFP
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avec AFP , modifié à
Marie-Angèle Domece, handicapée mentale, avait disparu en 1988 dans l'Yonne, à l'âge de 19 ans. Son corps n'a jamais été retrouvé.

Les fouilles réalisées mercredi dans l'Yonne dans le cadre de l'enquête sur la disparition en 1988 de Marie-Angèle Domece, dont le tueur en série Michel Fourniret a récemment avoué le meurtre, n'"ont rien donné". Vers 15h, les gendarmes de la section de recherches de Dijon ont quitté les lieux de la fouille, une parcelle de quelques mètres carrés à Saint-Cyr-les-Colons, près d'Auxerre. Marie-Angèle Domece, handicapée mentale, avait disparu le 8 juillet 1988 dans l'Yonne à l'âge de 19 ans et son corps n'a jamais été retrouvé.

Une affaire relancée. Les opérations avaient commencé dans la matinée "sur une parcelle de quelques mètres carrés qui aurait été retournée il y a 20 ans de cela" sur la commune de Saint-Cyr-les-Colons, près d'Auxerre, selon ces sources. La police judiciaire de Versailles, chargée de l'enquête sur la disparition en 2003 d'Estelle Mouzin, avait été conviée en observatrice. Marie-Angèle Domece, une jeune handicapée mentale de 19 ans, avait disparu en 1988.

Michel Fourniret avait été interrogé dès juin 2007 sur cette disparition qui lui a valu une mise en examen pour enlèvement et assassinat le 11 mars 2008 avant de bénéficier, dans ce dossier dépaysé par la suite de Charleville-Mézières à Paris, d'un non-lieu le 14 septembre 2011. Mais l'affaire avait été relancée en juin 2012 quand la cour d'appel de Paris avait annulé ce non-lieu et demandé aux juges de rouvrir l'instruction sur la base de nouvelles pistes, suscitant les espoirs des parties civiles.