Autisme : des personnalités soutiennent 10 mesures pour "changer le quotidien"

Une prise en charge adaptée "coûte entre 2.000 et 3.000 euros par mois", indique une maman dans le clip réalisé par SOS Autisme France.
Une prise en charge adaptée "coûte entre 2.000 et 3.000 euros par mois", indique une maman dans le clip réalisé par SOS Autisme France. © JOEL SAGET / AFP
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avec AFP
Une campagne télévisée soutenue par plusieurs personnalités est diffusée à partir de dimanche. 
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Ecole, travail, santé ... L'association SOS Autisme France fait 10 propositions à l'attention des candidats à la présidentielle pour "changer le quotidien" des enfants et adultes autistes, dans une campagne télévisée soutenue par plusieurs personnalités et diffusée à partir de dimanche.

Journée mondiale de sensibilisation à l'autisme. Les acteurs Isabelle Carré, Valérie Bonneton, Samuel Le Bihan et Bruno Wolkowitch, le nageur amputé des quatre membres Philippe Croizon, ou encore l'avocat Eric Dupont-Moretti, apparaissent dans le clip "Tous unis, tous concernés par l'autisme", qui sera diffusé sur plusieurs chaînes à l'occasion de la Journée mondiale de sensibilisation à l'autisme. "Il existe des méthodes éducatives qui permettraient de faire progresser (mon fils) et de le rendre autonome", y témoigne Maureen, une maman.

Entre 2.000 et 3.000 euros par mois pour la prise en charge. Soulignant que cette prise en charge "coûte entre 2.000 et 3.000 euros par mois", elle demande un "remboursement intégral, comme c'est le cas pour le cancer ou d'autres handicaps". Pour assumer les interventions "nécessaires et adaptées" (psychologues, psychomotriciens ...), "les familles se précarisent jusqu'au surendettement", souligne Olivia Cattan, présidente de l'association, dans un communiqué. Alors que 80% des enfants autistes ne sont pas scolarisés, une auxiliaire de vie scolaire (AVS) et un enseignant soulignent dans le clip le manque de connaissance de ce trouble neuro-développemental dans les établissements scolaires. 

"Les entreprises refusent de m'embaucher parce que je suis autiste". "Malgré mes compétences et mes diplômes, les entreprises refusent de m'embaucher parce que je suis autiste", témoigne Alexandre, demandant la création d'un label qui récompense les entreprises employant des personnes autistes. L'association demande notamment une formation spécialisée des professionnels de santé, le financement d'unités de recherche, ainsi que l'arrêt de l'utilisation du mot "autiste" de façon péjorative.