Attentats : le gouvernement promet d'améliorer l'identification des victimes

© MATTHIEU ALEXANDRE / AFP
  • Copié
avec AFP

Le gouvernement a promis mercredi d'améliorer l’identification des victimes d'attentats. 

La secrétaire d'État chargée de l'aide aux victimes, Juliette Méadel, et le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, ont promis mercredi une "amélioration" de l'identification de victimes d'attentats et de leur suivi qui, selon elles, ont fait défaut lors des attentats du 13 novembre.

"Garantir une meilleure prise ne charge des victimes". "Les premières leçons ont (...) été tirées pour que la réponse de l'Etat soit à la hauteur des situations de guerre, sur le sol français, comme celle que nous avons connue la nuit du 13 novembre", a déclaré la secrétaire d'Etat qui a participé, en compagnie de Bernard Cazeneuve, à un retour d'expérience sur ce sujet en présence d'élus et de hauts fonctionnaires. "L'instruction interministérielle relative à la prise en charge des victimes d'actes de terrorisme va ainsi être modifiée pour garantir une meilleure prise en charge des victimes et de leurs familles", a-t-elle assuré. 

"Une nouvelle procédure accélérée". Les deux ministres ont ainsi promis une "amélioration" et une "meilleure remontée d'informations" concernant l'identification des corps grâce notamment "à une nouvelle procédure accélérée" conçue par l'Intérieur et la justice, selon Juliette Méadel.  La centralisation de l'information venant des hôpitaux où sont soignées les victimes mais aussi des Cellules d'urgence médico-psychologique (CUMP) sera améliorée. Ces dernières informeront en temps réel l'Agence régionale de santé (ARS) et établiront pour chaque victime un certificat médical "contenant les éléments circonstanciels les reliant à l'évènement et attestant de ses répercussions médico-psychologiques".

Un "suivi" des victimes. Il y aura un "suivi" des victimes, ont assuré les deux ministres, et une "politique" gouvernementale "plus lisible, plus efficace et plus humaine", a indiqué la secrétaire d'Etat. Bernard Cazeneuve a insisté sur "l'enjeu majeur" de "l'intervention des forces de l'ordre, qu'il s'agisse des primo-intervenants ou bien des forces spécialisées". "Là aussi, nous devons être capables d'intervenir en tout point du territoire national dans un délai extrêmement rapide" en cas de tuerie de masse. La coordination entre les unités d'élite de la police et de la gendarmerie fera notamment l'objet d'un nouveau "schéma" d'intervention qui sera présenté "dans quelques jours" à la presse, a aussi dit le ministre.