Attaque de Levallois-Perret : un complice présumé du principal suspect interpellé à Marseille

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Un complice présumé du principal suspect de l'attaque de Levallois a été interpellé à Marseille (image d'illustration) © BORIS HORVAT / AFP
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L'homme interpellé est soupçonné de complicité présumée avec celui qui avait foncé sur des militaires le 9 août dernier. Un suspect qui n'a toujours pas été entendu par les enquêteurs compte tenu de son état de santé.

Un membre de l'entourage du suspect de l'attaque à la voiture-bélier contre des militaires à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) a été placé en garde à vue mercredi à Marseille, a appris l'AFP de source judiciaire.

Pas de lien direct. À ce stade, cet homme n'est pas relié directement à l'attaque du 9 août, selon une source proche du dossier, mais il semble en lien avec le logement en région parisienne d'Hamou B., le suspect algérien de 36 ans, toujours hospitalisé une semaine après son arrestation. Cet homme est soupçonné de complicité, selon les informations d'Europe 1.

Le principal suspect toujours hospitalisé. Jeudi matin, Hamou B., inconnu des services de renseignements et sans casier judiciaire, n'était toujours pas en état d'être entendu par les enquêteurs, selon cette source. Il avait été transféré vendredi de Lille à Paris, deux jours après avoir été blessé de cinq balles alors qu'il tentait d'échapper à son arrestation sur l'autoroute près de Calais.

Les policiers l'avaient intercepté au volant de la BMW qui, quelques heures plus tôt, avait renversé délibérément six soldats de l'opération Sentinelle dans la banlieue ouest de Paris.

Un "profil plutôt solitaire". Après son arrestation, sa garde à vue avait été rapidement levée en raison de ses blessures. Elle ne reprendra pas avant "plusieurs jours ou semaines", selon une source proche de l'enquête. Faute d'avoir pu encore l'interroger, les policiers chargés de l'enquête par la section antiterroriste du parquet de Paris s'attachent à "exploiter les éléments" découverts lors des perquisitions effectuées notamment à son domicile de Bezons (Val d'Oise).

Ce chauffeur de VTC y menait une vie discrète dans un immeuble d'un quartier résidentiel, selon des témoignages de voisins recueillis par l'AFP. "Les premiers éléments mettent en évidence un profil plutôt solitaire", avait indiqué une source proche de l'enquête.