Attaque au couteau à Paris : un ami de l'assaillant arrêté à Strasbourg

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L'attaque a fait un mort et quatre blessés samedi soir dans le quartier de l'Opéra. © AFP
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avec AFP , modifié à
Un ami de l'assaillant de l'attaque au couteau perpétrée samedi soir à Paris, a été arrêté dimanche à Strasbourg et placé en garde à vue. Une perquisition a été menée au domicile d'un autre proche du terroriste.

Un ami de l'auteur de l'attaque au couteau qui a fait un mort samedi soir à Paris a été interpellé et placé en garde à vue dimanche à Strasbourg, a appris l'AFP de source judiciaire.

Un ami du même âge. Né comme lui en 1997, ce proche de Khamzat A., Français de 20 ans né en Tchétchénie abattu par les policiers juste après son attaque, a été placé en garde à vue dans l'après-midi, a-t-on appris de même source. Selon une source proche du dossier, il était "l'individu le plus proche" de Khamzat Azimov. Le jeune homme a été placé en garde à vue à Strasbourg et devait être interrogé par des enquêteurs de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) avant son éventuel transfert à Paris. 

Naturalisé en 2010, l'assaillant avait vécu plusieurs années à Strasbourg.

Deux autres hommes emmenés par la police. Dimanche, une dizaine de policiers lourdement armés ont perquisitionné le domicile d'un autre ami, ont constaté des journaliste de l'AFP. Les policiers ont quitté l'immeuble du quartier de L'Esplanade avec un homme menotté, le visage également dissimulé par une cagoule et qui portait un t-shirt noir avec l'inscription Grozny et le dessin d'une kalachnikov dans le dos. Un deuxième homme a également été emmené par les policiers sans être menotté. "Aucun élément particulier n'a été découvert pendant la perquisition" mais les éléments recueillis devaient encore être exploités.

Le père et la mère en garde à vue. Tôt dans la matinée, le père et la mère de l'assaillant avaient été placés en garde à vue, selon la même source. Les chambres que la famille louait dans un meublé de la rue Pajol, dans le XVIIIe arrondissement, ont été perquisitionnées, sans qu'"aucun élément incriminant" n'ait été trouvé, selon une source proche du dossier.