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Maximilien Carlier (à Lille), édité par Solène Leroux
Les mesures annoncées par Jean Castex ont épargné le 31 décembre, le gouvernement en appelle à la responsabilité des Français. Pour le réveillon, il faudra simplement faire attention, se faire tester et garder les distances de sécurité. La population, cependant, a du mal à suivre.

À la sortie du marché de Noël, en plein centre-ville de Lille, nombreux sont les badauds à être écœurés par les dernières annonces du Premier ministre Jean Castex pour tenter d'endiguer la dernière vague de Covid-19. "C'est bien dommage pour tous les restaurateurs, pour tous les cafetiers, pour les cinémas, qui se sont tant battus et dont les protocoles n'arrêtent pas de changer", s'attriste Christine, originaire d’Avignon et en vacances dans le Nord. "On ne sait plus où on en est, on ne sait plus si le vaccin sert à quelque chose et donc on est très désorienté."

Des demi-mesures

Le seul point positif selon cette enseignante : la rentrée scolaire qui n'est pas reportée. Pas de couvre-feu non plus pour le réveillon de la Saint-Sylvestre. Ces mesures "sont un peu symboliques. C'est histoire de dire 'oui, on agit, on ne laisse pas le variant se propager outre mesure', mais les mesures ne sont pas assez efficaces pour empêcher la transmission du virus à grande échelle", estime Gabriel, pour qui les annonces de lundi soir sont donc des demi-mesures.

"Plus on avance, plus j'ai l'impression qu'on se rend compte que le vaccin n'empêche pas la transmission", continue-t-il, avant d'ajouter que "paradoxalement, on va encore plus inciter les gens à se faire vacciner". Une politique du "tout vaccinal" avec un "super pass sanitaire", raille un étudiant pourtant vacciné. Il aurait préféré voir des purificateurs d'air dans les boîtes de nuit, afin qu’elles puissent rester ouvertes