Alexandre Mars Europe 1 1280x640 1:19
  • Copié
T.M. , modifié à
Alexandre Mars, entrepreneur et philanthrope, a créé la fondation Epic, qui fait le lien entre donateurs fortunés et associations de terrain.

Il est un peu le Bill Gates français. Alexandre Mars, entrepreneur et philanthrope, a fait fortune en France et aux Etats-Unis. "J'ai créé ma première entreprise à 17 ans, la deuxième à 20 ans et puis j'en ai monté plusieurs", raconte-t-il au micro d'Europe 1. A 41 ans, le businessman a pourtant décidé de se tourner vers le non-profit, en créant une entreprise sociale. Tout sauf un hasard pour celui qui a grandi "entre une maman très portée sur le social et un papa entrepreneur". 

Des causes liées à la jeunesse. Son entreprise, Epic, vise à faire le lien entre donateurs fortunés et associations de terrain qui s'engagent sur des problématiques liées à l'enfance et à la jeunesse. "Ça peut être l'éducation, comme l'école en Inde, la protection, comme sortir des jeunes filles de la rue, la santé, en donnant des pilules ou des vaccins en Ouganda, ou bien donner des jobs en France", détaille-t-il dans le Club de la presse.

Entendu sur europe1 :
Tout le monde doit faire plus, parce que c'est une nécessité

Sélection, traçabilité et expérience. Autant de causes sociales sélectionnées par son équipe, chaque année. "Ce qu'on apporte, ce sont des outils de sélection, de traçabilité et d'expérience. Chaque début d'année, on a un appel à projet - 1.900 dossiers reçus cette année - et on passe six mois à les étudier pour n'en avoir qu'une vingtaine en septembre. Puis on passe des mois et des mois sur la route pour aller dans quinze villes du monde, comme Paris, Singapour, San Francisco ou New York, pour aller voir les gens qui pourraient ou qui devraient donner, des entreprises, des individus, des banquiers privés", précise Alexandre Mars, qui compte ainsi convaincre certaines entreprises de consacrer un pourcentage de leur gain à une action philanthropique.

"Tout le monde doit faire plus". "Les classes moyennes donnent plus, environ 3% de leurs revenus, que les riches, qui donnent 1%", observe-t-il, avant de conclure : "Tout le monde doit faire plus, parce que c'est une nécessité."