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Baptiste Morin / Crédits photo : MUSTAFA YALCIN / ANADOLU / Anadolu via AFP , modifié à
À la veille de l'ouverture du Salon de l'Agriculture, Emmanuel Macron est attendu de pied ferme. Les dernières annonces de Gabriel Attal, mercredi, n'ont pas l'air d'avoir suscité une large satisfaction parmi les agriculteurs. Et pourtant, le gouvernement répond présent. 

À quelques heures de l'ouverture des portes du Salon de l'Agriculture à Paris, l'exécutif est attendu. Les dernières annonces de Gabriel Attal n'ont pas satisfait les agriculteurs. Au-delà de la somme de 400 millions d'euros mis sur la table, il faut reconnaître que l'exécutif s'est sérieusement saisi du dossier. 

"On ne change pas les mentalités administratives en un seul claquement de doigt"

L'augmentation de la taxe sur le gazole non-routier a vite sauté et le plan Écophyto visant à réduire l'utilisation de pesticides a été suspendu rapidement. Paris a aussi obtenu des concessions de Bruxelles, et ce n'était pas gagné. Sur le volet des simplifications, revendication centrale des agriculteurs, 63 arrêtés ont été modifiés en moins d'un mois, ce qui n'est pas rien. Mais il faut encore que cela se traduise sur le terrain, souligne l'économiste Philippe Chalmin. 

"Apparemment, les instructions sont passées. Il faudra du temps pour juger sur le terrain. Comme vous le savez, on ne change pas les mentalités administratives en un seul claquement de doigt". Autre motif d'insatisfaction qui subsiste : la question du revenu. Gabriel Attal a annoncé une nouvelle loi Egalim pour protéger la rémunération des agriculteurs lors des négociations commerciales. Ce serait la quatrième et l'efficacité des premières reste encore à démontrer.