Agression homophobe à Besançon en octobre : quatre mineurs jugés prochainement

Quatre suspects de l'agression homophobe de Besançon vont être jugés prochainement
Quatre suspects de l'agression homophobe de Besançon vont être jugés prochainement © AFP
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Europe1.fr avec AFP
Identifiés grâce à des images de vidéosurveillances, quatre mineurs soupçonnés d'avoir pris part à une agression homophobe à Besançon en octobre vont être jugés prochainement.

Quatre mineurs soupçonnés d'avoir participé à une violente agression homophobe en octobre à Besançon vont être jugés, a-t-on appris vendredi auprès de la police et du parquet.

Remis en liberté. Les quatre jeunes, originaires d'un quartier sensible de Besançon et dont l'âge n'a pas été précisé, ont été identifiés notamment grâce à des images de vidéosurveillance, selon ces mêmes sources. Convoqués par la justice, ils ont été présentés jeudi à un juge pour enfants devant lequel ils ont nié les faits. Remis en liberté à l'issue de l'audition, ils seront jugés ultérieurement, a-t-on ajouté.

"Grâce aux images de vidéosurveillance à l'arrêt de bus, on voit très bien le déroulé" l'agression à laquelle ont pris part une dizaine de personnes, a souligné le parquet de Besançon.

L'agression avait eu lieu le 15 octobre à un arrêt de bus près du Parc des expositions de la ville. Un couple d'homosexuels qui se tenait la main avait été roué de coups par un groupe de personnes. Des insultes homophobes avaient été proférées.

Une série d'attaques à Besançon. Cette agression intervient après une série d'attaques visant des homosexuels à Besançon, commises en juillet et septembre par des groupes de trois à dix personnes. Selon les signalements donnés par les victimes, les assaillants étaient des mineurs ou des jeunes majeurs. Commises la nuit tombée dans un parc public, ces agressions avaient suscité de vives inquiétudes au sein de la communauté homosexuelle de Besançon. Aucun lien ne peut toutefois être pour l'instant établi entre cette série et l'agression commise en octobre, a précisé le parquet au quotidien régional L'Est républicain.