Abattage des loups : Travert veut rassurer les éleveurs

Le plan loup 2018-2023, publié lundi dernier, prévoit un plafond d'abattage annuel.
Le plan loup 2018-2023, publié lundi dernier, prévoit un plafond d'abattage annuel. © VALERY HACHE / AFP
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avec AFP , modifié à
Le plan loup, qui prévoit un plafond d'abattage pour préserver l'espèce, a suscité les inquiétudes des éleveurs. 

Le ministre de l'Agriculture Stéphane Travert a affirmé lundi qu'"au-delà du quota" fixé pour l'abattage des loups, "vous pouvez vous défendre" en cas d'attaque, plaidant également pour des décisions "décentralisées". "Je rappelle qu'avec le plan qu'on a mis en place, un éleveur qui est attaqué a la capacité de se défendre. Il fallait fixer un quota. Mais si vous êtes attaqué vous vous défendez, au-delà du quota vous pouvez vous défendre", a martelé Stéphane Travert sur le plateau de l'Epreuve de vérité (Public Sénat/AFP/Radio Classique/Les Echos).

Un plan pour assurer la viabilité des loups. Le plan loup 2018-2023, publié lundi dernier, prévoit un plafond d'abattage annuel fondé sur les recommandations scientifiques qui estiment qu'il ne faut pas abattre plus de 10 à 12% de l'effectif pour assurer la viabilité de l'espèce. En 2018, année de transition, le plafond initial est fixé à 40 loups, mais ce nombre sera "actualisé" une fois connus les chiffres de la population au printemps, et porté à 10% de la population. Stéphane Travert a également rappelé que ce plan loup était un "compromis" qui serait réévalué dans six mois.