Montézic. 1:25
  • Copié
Benjamin Peter , modifié à
Le petit village de Montézic, dans l'Aveyron, doit vendre dans les trois ans toutes les possessions laissées par un riche homme d'affaires cannois. Le trésor est estimé à 14 millions d'euros, alors que le budget annuel de la commune n'est que de 800.000.
REPORTAGE

Dans la nature verdoyante des contreforts de l’Aubrac, à Montézic, petit village de 260 âmes, s’est abattue une pluie d’or. Les habitants s’apprêtent à recevoir un legs de 14 millions d’euros grâce à la succession d’un riche homme d’affaires cannois, originaire de la petite commune. Pourtant son nom, Bernard Milhau, ne dit rien à personne.

Le bienfaiteur n'a jamais résidé dans le village

À charge pour Montézic de vendre dans les trois ans toutes les possessions du bienfaiteur pour récupérer ce trésor inespéré. Sans héritier, l’homme, qui n’a jamais résidé dans le village et qui n’y est même pas enterré, n’a pourtant pas oublié ses racines. Ses seules conditions : que l’argent soit utilisé pour le bien des habitants et que le caveau familial soit fleuri à la Toussaint pendant 20 ans.

 

"C’est extraordinaire de recevoir un legs dans une petite commune comme la nôtre", se réjouit le maire, René Lavastrou, élu depuis une trentaine d’années. "Ce sont ses grands-parents et son père qui sont nés ici il me semble. Moi je suis en fin de mandat, je ne me représenterai pas. L’important pour moi, c’est de gérer la succession et j'espère que la nouvelle équipe municipale en fera bon usage. Sacré challenge à relever de savoir quoi faire de cet argent-là !" D’autant plus quand on sait que le budget annuel de la commune s’élève en moyenne à 800.000 euros.