À 102 ans, Jacqueline voit son assurance décès brutalement annulée

Jacqueline, 102 ans, a vu son assurance décès brutalement annulée en raison de son âge.
Jacqueline, 102 ans, a vu son assurance décès brutalement annulée en raison de son âge. © Pixabay
  • Copié
Hugues de Tournemire / Crédit photo : Pixabay , modifié à
Jacqueline, 102 ans, a cotisé pendant 35 ans pour son assurance décès mais les milliers d'euros qu'elle a accumulés ne seront jamais reversés à ses proches. L'assureur a décidé d'annuler le contrat de cette dame en raison d’une possible non-conformité au code de la mutualité. Des discussions sont en cours dans le but de trouver un accord.

Même à 100 ans passés, il faut parfois continuer à se battre contre son assurance. Jacqueline, 102 ans, en a fait l'amère expérience. Il y a 37 ans, alors qu'elle est âgée de 65 ans, elle décide de souscrire une assurance décès. Un geste prévoyant pour une dame soucieuse de léguer à ses enfants quelques milliers d'euros. 

Des discussions pour trouver un accord

Mais après plus de trois décennies de cotisation, son contrat est brutalement dénoncé. Et tout l'argent qu'elle avait accumulé ne pourra donc pas être reversé à ses proches. Auprès d'Europe 1, un proche du dossier indique que ce n'est pas le prescripteur, en l'occurrence la mutuelle prévoyance Malakoff Humanis, qui serait à l'origine de cette dénonciation mais plutôt l'assureur mutualiste Unmi. 

D'un point de vue purement juridique, l'assureur était pourtant en droit d'annuler ce contrat. Car ce dernier ne serait pas conforme au code de la mutualité. Toutefois, l'histoire pourrait ne pas en rester là car, toujours selon la même source auprès d'Europe 1, le groupe Malakoff Humanis aurait repris des discussions avec les différentes parties prenantes dans le but de trouver un accord. Affaire à suivre donc, car si le prescripteur et l'assureur semblent dans leur bon droit, leur image pourrait sérieusement en pâtir.