Viol dans un lycée de La Rochelle : les tests ADN sont négatifs

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avec Pierre de Cossette , modifié à
INFO E1 - Les prélèvements ADN effectués en avril dans un lycée de La Rochelle où une élève avait été violée ont donné des résultats négatifs.

INFO E1. L'opération, d'une ampleur inédite, n'a finalement rien donné. Les 539 prélèvements ADN effectués en avril dans un lycée de La Rochelle, où une élève avait été violée, n’ont pas permis de confondre le suspect. Selon les informations d’Europe 1, il reste néanmoins quelques ADN à prélever, sur des personnes absentes au moment de l’opération de recueil.

La jeune femme violée dans le noir. Après un mois de travail, les enquêteurs ont été contraints de se rendre à l'évidence : aucun des 539 ADN masculins prélevés dans le lycée ne correspond aux empreintes génétiques isolées sur le vêtements de la jeune lycéenne de 16 ans. Cette dernière avait été violée à l'automne dernier, pendant la pause déjeuner, alors qu'elle se trouvait dans les toilettes de l'établissement de La Rochelle. Le violeur a profité de l'extinction de la minuterie automatique des toilettes pour la surprendre. D'où l'idée qu'il pouvait être un familier des lieux.

Les analyses ADN toutes négatives. Les enquêteurs avaient réussi à prélever deux traces ADN masculines identiques sur les vêtements de la victime. Mais il ne correspond pas à l'un des milliers de profils enregistrés dans le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG). Tous les hommes qui se trouvaient dans le lycée le jour du viol se sont donc soumis à un prélèvement ADN par voie buccale. Mais cette grande opération, menée le mois dernier dans le lycée, n'a pas non plus donné la réponse à cette énigme judiciaire.

La piste d'un agresseur extérieur relancée. Reste que, selon les informations d'Europe 1, il reste encore quelques prélèvements à effectuer, sur des personnes qui ont quitté l'établissement depuis les faits. Mais qui ne sont pas suspects pour autant. La piste qui intéresse finalement le plus les enquêteurs est donc celle d'un agresseur extérieur à l'établissement.

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