Une laie autorisée à rester chez sa maîtresse

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La propriétaire de l'animal était poursuivie pour détention illégale d'un animal sauvage.

Mimine va pouvoir rester dans son enclos. Après 10 mois de procédure, le tribunal correctionnel de Périgueux a autorisé Évelyne Cornu à garder son sanglier surnommé Mimine. Le tribunal l'a toutefois condamnée à une peine symbolique de 100 euros d'amende avec sursis, rapporte Sud Ouest. La propriétaire de l'animal était poursuivie pour détention illégale d'un animal sauvage. Finalement, la laie qui risquait d'être confisquée par les autorités est autorisée à rester dans son enclos.

L'affaire débute en 2000, à Veyrines-de-Vergt, en Dordogne. Évelyne Cornu, agricultrice, recueille sur le bord de la route un marcassin dont la mère vient d'être abattue par les chasseurs. Pendant près de 10 ans, l'agricultrice s'occupe de l'animal jusqu'au jour où l'histoire arrive aux oreilles de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage. L'ONCFS décide alors de saisir la justice.

Le tribunal correctionnel de Périgueux a finalement reconnu l'infraction mais n'a pas "exigé impérativement la confiscation de l'animal". Me Barateau, l'avocat d'Évelyne Cornu a fait valoir que la laie n'est plus un animal sauvage puisqu'il a été domestiqué au fil des ans.