Un rottweiler et une carabine au bureau

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Une aide-comptable dans le Limousin avait mis en cause les conditions d'hygiène des sanitaires de son entreprise et soutenu que son employeur lui imposait la présence d'un rottweiller, un chien classé dangereux, en liberté, d'une carabine et de munitions, rapporte La Montagne lundi. La salariée avait fait valoir son droit de retrait et quitté son entreprise quatre mois plus tard. Elle avait ensuite saisi les Prud'hommes pour obtenir des indemnités au titre d'une rupture de son contrat de travail imputable à l'employeur.

Mais deux ans plus tard, en février 2010, la cour d'appel de Limoges avait rejeté les demandes de la jeune femme. Les magistrats limousins avaient jugé que les preuves apportées par la salariée n'étaient pas suffisantes. La Cour de cassation a validé récemment cette lecture de la loi et rejeté le pourvoi de la plaignante.