Le gendarme finistérien, condamné fin mai à 15 années de réclusion criminelle par la cour d'assises du Finistère où il était accusé des viols de son ex-épouse et d'une plaignante, a décidé de faire appel, a-t-on appris mercredi auprès d'un de ses avocats. Me Catherine Glon a indiqué que son client, qui a soutenu à l'audience avoir eu des rapports consentis avec les plaignantes, a décidé de se pourvoir en appel. L'accusé, âgé de 42 ans, a été reconnu coupable "d'actes de pénétrations sexuelles par violence, contrainte et surprise" sur son épouse et cette plaignante, des faits pour lesquels le gendarme encourait 20 ans de réclusion.
A l'audience, le ministère public n'a retenu qu'une partie des faits et a requis dix à douze ans de réclusion criminelle alors que les avocats de la défense ont plaidé l'acquittement. En 2007, le militaire décrit par des proches comme violent verbalement et adepte d'une sexualité sadomasochiste, avait reçu dans les locaux de la brigade de gendarmerie du Guilvinec une jeune femme venue porter plainte après une agression sexuelle. L'accusé avait téléphoné à la plaignante pour prendre de ses nouvelles avant de lui rendre visite. Fortement alcoolisé, il avait forcé la jeune femme à plusieurs rapports sexuels.