Une employée d'une société d'intérim basque a été licenciée parce qu'elle se connectait trop souvent à Facebook depuis son travail. La cour d'appel de Pau a validé ce licenciement au début de l'été, rapporte Sud Ouest jeudi.
Les juges ont estimé que "les connexions très fréquentes, durant les heures de travail, à des sites communautaires tels que Facebook" et l'utilisation de sa boîte mail personnelle étaient un motif valable de licenciement. L'employée profitaient également de ses heures de travail pour vendre de la lingerie par correspondance. Parallèlement, le travail de la jeune femme dans la société d'intérim pâtissait de ces activités : elle prenait du retard dans les tâches qui lui étaient confiées et "prétendait être débordée quand des explications lui étaient demandées", a assuré l'avocat de son employeur.
C'est le patron qui a découvert le pot aux roses, alors que l'employée était absente et avait laissé son ordinateur allumé. Il fait alors des captures d'écran, qu'il a produites au tribunal. Selon lui, ces images montrent que la jeune femme "considérait son lieu de travail comme une véritable annexe de son domicile privé". Pour l'avocat de la salariée, il ne s'agissait pas d'un abus. "Ce n’était pas pire qu’une pause cigarette", a-t-il estimé.