Transport routier : une image plutôt bonne

  • Copié
avec AFP

Le transport routier de marchandises (TRM) joue un rôle majeur dans l'économie et son image, bien que perfectible en matière d'encombrement, de pollution ou de sécurité, est plutôt bonne auprès du public, selon un sondage commandé par la principale fédération du secteur. Si la quasi totalité des Français (98%) estiment important le poids du TRM dans l'économie notamment en matière d'emploi et d’acheminement des marchandises nécessaires à la vie quotidienne, l'opinion est plus partagée sur l'image globale du secteur, révèle l'étude de l'Ifop pour la Fédération nationale des transports routiers (FNTR). L'image du TRM est globalement positive (56%) mais toutefois associée pour le grand public à la congestion (bouchons, trop de camions sur les routes pour 42%), à la pollution (30%) et à l'insécurité routière (27%).

L'enquête a été réalisée auprès de deux échantillons, l'un représentatif de la population (1004 personnes) et l'autre représentant des leaders d'opinion (203 élus ou spécialistes du secteur). Elle montre que les sondés du grand public ayant une bonne opinion du TRM invoquent, parmi les principaux atouts de ce mode de transport, la "rapidité" de celui-ci (17%), sa "nécessité" dans l’économie (15%) ou la capacité "à acheminer des marchandises partout" (11%). Ces sondés reconnaissent aussi aux conducteurs de camions leur "professionnalisme" et leur bon niveau de formation. Les leaders d’opinion mettent davantage en exergue la souplesse et réactivité (36%) de ce mode de transport, indique l'étude.

Pour ceux qui déclarent avoir une mauvaise image du TRM, la hiérarchie des motifs diverge entre le grand public et les leaders d’opinion: 51% des sondés du premier groupe évoquent des raisons liées à la sécurité routière, alors qu’ils ne sont plus que 36% chez les leaders d’opinion. En revanche, ces derniers se montrent particulièrement attentifs aux nuisances supposées et à la pollution en particulier (67% contre 43% dans le grand public). Qu'il s'agisse de sécurité ou d'environnement, les efforts du secteur sont malgré tout jugés insuffisants par environ 80% du public, selon l'étude également réalisée pour l'Observatoire de la performance durable, du 30 novembre au 12 décembre 2011.