Thibault regrette l'absence de négociations

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"Il est hors de question pour nous, de laisser à penser, que ce sont les salariés qui vont payer une nouvelle fois la facture de la crise, nous l'avons payé, nous l'a payons encore aujourd'hui en terme de chômage, 650.000 emplois supprimés de l'entreprise depuis le début 2008 (...) et j'entends aujourd'hui un gouvernement qui souhaite nous faire payer une partie de la facture de la crise au niveau des retraites", a affirmé mardi Bernard Thibault. Concernant la grève à la SNCF, le secrétaire général de la CGT a assuré sur LCI: "Il n'est pas normal qu'après sept jours de grève on ne puisse pas discuter avec l'entreprise publique (...) Je ne comprends pas non plus l'attitude des pouvoirs publics qui laisse s'enferrer ce conflit (...)Il n'est pas la peine de renvoyer à une date ultérieure, en l'occurrence la semaine prochaine, pour aborder des revendications sérieuses qui sont posées au travers de ce conflit".