Témoignage - Ils ont soutenu les Courjault

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avec Emmanuel Renard , modifié à
Les amis du couple racontent comment ils ont vécu l’affaire. Et livrent leur espoir sur la suite.

Ils ont aidé Jean-Louis Courjault à tenir le coup pendant la détention de Véronique, sa femme, condamnée en 2009 à huit ans de prison pour trois infanticides. Aujourd’hui, ils sont toujours là, quelques mois après sa sortie de prison. Dans son livreJe ne pouvais pas l’abandonner, à paraître jeudi, Jean-Louis Courjault revient sur l’élan de solidarité qui s’est créé dans le petit village de Souvigny-en–Touraine, situé à quelques kilomètres d’Amboise, au moment de l’affaire des bébés congelés.

Une véritable entraide. Une bulle de protection pour protéger les Courjault de la tourmente médiatique. "Du jour au lendemain, je me suis retrouvé avec une femme en prison, une maison à tenir et deux enfants à élever seul. À Souvigny, s’est créé un noyau de trois amies et d’un copain qui se sont occupés, dès le premier jour, des enfants à leur sortie de l’école, vers 16 heures. Non seulement pour veiller aux devoirs, mais aussi pour me dire comment Léo et Paul allaient. (…)" écrit Jean-Louis Courjault dans son livre.

"On était là pour les consoler"

Dominique, institutrice à la retraite, prend alors en charge les devoirs des enfants. Pendant toute la détention de leur mère, elle va s'occuper des deux garçons, à l’époque âgés de 10 et 11 ans. Et devient, en quelque sorte, une "maman de substitution". "Il y avait des coups de blues, on était là pour les consoler" se souvient cette très proche du couple Courjault.

"Il fallait s’occuper des garçons" :

Depuis la libération de Véronique Courjault, la vie a repris son cours, assure le petit groupe d’amis. Cette dernière a trouvé un travail de secrétaire à mi-temps dans une entreprise industrielle. Elle sort de chez elle, le visage découvert et sans trop d’appréhension. "Va faire ses courses, va au cinéma" souligne Anne-Marie, la première personne en France à avoir été mise au courant de la découverte macabre dans l'appartement de Séoul.

"Véronique s’est débarrassée d’un poids" :