Sommet à Nice: La France critiquée

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A l'occasion du 25e sommet Afrique-France, qui s'ouvre ce lundi à Nice en présence de Nicolas Sarkozy et de 38 chefs d'État et de gouvernement africains, plusieurs associations de défense des droits de l'Homme (LDH, FIDH, Human Rights Watch) ont appelé les participants à s'engager clairement en faveur des droits humains, regrettant que la question ne figure pas explicitement au programme. HRW demande notamment à la France "d'apporter la preuve de son plein engagement en faveur de la lutte contre l'impunité pour les crimes internationaux graves (...) de façon à ce que les personnes accusées de crimes de guerre ou de crimes contre l'humanité à l'étranger puisse faire l'objet de poursuite en France". L'ONG, représentée à Nice par le directeur de son bureau parisien, Jean-Marie Fardeau, et son porte-parole européen, Reeds Brody, dénonce notamment un projet de loi en cours d'adoption par les députés français, "portant adaptation du droit pénal à l'institution de la Cour pénale internationale". "Ce projet comporte des limitations strictes qui rendront très difficile la poursuite des criminels de guerre présumés se trouvant en France", regrette l'ONG.