Sabotages SNCF : les trois gardés à vue remis en liberté

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Les trois jeunes considérés comme des proches de Julien Coupat, arrêtés lundi, ont été remis en liberté jeudi sans qu’aucune charge ne soit retenue contre eux.

Aucune charge n'a été retenue par les policiers antiterroristes contre les trois personnes interpellées lundi matin dans la région rouennaise. Après trois jours en garde à vue, ils ont été remis en liberté jeudi soir. Les enquêteurs les considéraient comme des proches du groupe de Tarnac, dont le leader serait Julien Coupat.

Les enquêteurs cherchaient à connaître leurs liens avec Julien Coupat. Ils avaient établi que les trois personnes interpellées se trouvaient à Thessalonique, en Grèce, en septembre 2008, à un moment où Julien Coupat y était afin d’entrer en contact avec des militants allemands d’extrême gauche.

Julien Coupat est le principal mis en examen dans le dossier des sabotages des lignes SNCF. Des neuf mis en examen dans l’enquête antiterroriste, il reste le seul en détention provisoire, six mois après sa mise en examen.

> Dans une tribune publiée jeudi, Noël Mamère, Dominique Voynet et Cécile Duflot dénoncent le sort des accusés de Tarnac.