Une société russe chargée de la vidéosurveillance de lieux publics à Moscou diffusait en réalité des images fictives et plus de la moitié des caméras ne fonctionnaient pas. Selon le quotidien Vedomosti, les enquêteurs ont constaté, lors de récentes vérifications, que certaines images présentées par la société Stroïmontageservice n'avaient aucun rapport avec les lieux publics et entrées d'immeubles où les caméras étaient installées. D'autres images avaient été enregistrées antérieurement à la date mentionnée, ajoute le journal. Les enquêteurs évaluent le montant de l'escroquerie à hauteur de 30 millions de roubles (700 000 euros).