Roland-Garros : pour la révision du PLU

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avec AFP

Le conseil de Paris a voté mardi en faveur d'une procédure de révision simplifiée du PLU permettant le réaménagement de Roland-Garros, selon le projet approuvé le 13 février dernier par la Fédération française de tennis qui a décidé de maintenir le célèbre tournoi dans la capitale. Ce projet prévoyant la modernisation et la couverture du court central de Roland-Garros Philippe Chatrier, et dans un deuxième temps, si nécessaire, la couverture du court Suzanne Lenglen (10.000 places), la ville a remonté de 18 mètres à 31 mètres les hauteurs possibles de construction dans le périmètre du stade et aux alentours.

Le projet de délibération a été approuvé par la gauche, à l'exception du groupe EELV qui a voté contre, et par l'essentiel des élus UMP. Cependant, quelques élus UMP, dont deux élus du XVIème David Alphand et Laurence Dreyfuss ainsi que le maire du Ier arrondissement Jean-François Legaret ont voté contre. David Alphand et Mme Dreyfuss ont demandé en vain que l'élévation du plafond de construction soit limité à un périmètre situé entre l'actuel court Philippe Chatrier et le court Suzanne Lenglen. Ils n'ont pas obtenu non plus que soient préservées les Serres d'Auteuil en exploitant les complémentarités possibles entre les stades Jean Bouin, situé à proximité, et Roland-Garros et en prévoyant à Jean Bouin un stade de rugby modulable pour y accueillir des matches de tennis pendant la quinzaine du tournoi.