Reprise du travail à Tremblay

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Europe1.fr (avec AFP) , modifié à

Les chauffeurs de bus de la CIF avaient exercé leur droit de retrait après des caillassages.

Les chauffeurs de cinq lignes de bus de la compagnie CIF du dépôt de Tremblay-en-France (en Seine-Saint-Denis) qui avaient exercé leur droit de retrait après des caillassages ont décidé de reprendre le travail mardi matin, mais en contournant des cités sensibles du Grand ensemble à Tremblay et des Beaudottes à Sevran

En outre, les chauffeurs des cinq lignes CIF cesseront leur travail dès 21 heures. De même, les chauffeurs des TRA (Transports Rapides Automobiles) ont également décidé de poursuivre leur déviation, évitant les cités des 3.000 à Aulnay-sous-Bois, du Grand ensemble et des Beaudottes.

Droit de retrait

Les chauffeurs CIF avaient exercé leur droit de retrait après le caillassage d'un de leurs bus samedi soir, la troisième attaque en un peu plus d'un mois à Tremblay. Un groupe de vingt à trente personnes cagoulées avaient alors brûlé quatre véhicules à la limite de Villepinte et de Tremblay-en-France avant de caillasser un bus des Courriers d'Ile-de-France (CIF) qui transportait des passagers. Un bus des Transports Rapides Automobiles (TRA), desservant lui aussi la ville, avait également été pris pour cible.

Les chauffeurs des CIF avaient arrêté le travail une première fois fin mars. Un bus avait alors été incendié et un autre caillassé deux jours après une opération antidrogue dans une cité de Tremblay au cours de laquelle des stupéfiants et près d'un million d'euros en liquide avaient été saisis. Depuis, la situation est restée tendue dans la ville.