Renault : un des cadres attaque en diffamation

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Bertrand Rochette, un des trois cadres de Renault soupçonnés d'espionnage, a déposé au tribunal de police de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) une citation directe pour diffamation non publique visant le constructeur automobile français, a annoncé à l'AFP son avocat, Me Christian Charrière-Bournazel. Le cadre, qui a reçu sa lettre de licenciement pour "faute lourde", veut réintégrer l'entreprise, a dit son avocat. Bertrand Rochette va également saisir les prud'hommes, et son avocat a écrit à Jean-Claude Marin, procureur de la République de Paris, pour se plaindre du "déshonneur public" dont il est victime. Michel Balthazard, un autre cadre mis en cause, avait indiqué dimanche qu'il allait lui aussi contester son licenciement devant le conseil des prud'hommes.