Renault-espionnage : un licenciement effectif

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Renault a envoyé des lettres de licenciement aux trois cadres qu'il soupçonne d'espionnage industriel, et l'un d'eux l'a reçue samedi matin à son domicile. Le constructeur automobile, qui a porté plainte contre X dans cette affaire d'espionnage présumé, avait reçu mardi les trois salariés mis en cause pour un entretien préalable à licenciement pour faute lourde. La loi imposait ensuite à l'entreprise un délai de réflexion d'au moins 48 heures avant l'officialisation du licenciement. "La lettre est arrivée. Le licenciement prend effet à réception du courrier", a déclaré Xavier Thouvenin, avocat de Michel Balthazard, ancien directeur de l'amont et des projets et membre du comité de direction du groupe. L'avocat a ajouté que Renault reprenait dans son courrier l'accusation de transfert d'informations stratégiques en échange de pots-de-vin, des faits que son client nie toujours "catégoriquement".