Le tribunal correctionnel de Paris a relaxé, lundi, l'ancien avocat Karim Achoui que son ex-compagne avait accusé de "violences" conjugales et "menaces de mort" en mars 2011, avant de changer d'avis et de retirer sa plainte.
En l'absence de la jeune femme, la procureur n'a pu que se demander si "les faits s'étaient bien passés" ou "si elle avait "instrumentalisé la justice". "Les éléments sont insuffisants pour entrer en voie de condamnation", a conclu le parquet. La plaignante avait d'abord affirmé que Karim Achoui l'avait frappée, sur le chantier d'un restaurant, le 16 mars 2011. Elle avait aussi évoqué des "menaces de mort" plus anciennes, "un pistolet sur la tempe" ou "la tête sous un oreiller", assurant qu'il lui disait "tu vas crever".
Puis elle avait adressé au tribunal une "longue lettre lyrique" et "peu claire", selon la présidente, où elle se désistait de sa plainte et demandait à la justice de "rendre son honneur" à Karim Achoui. L'ancien avocat, connu pour avoir défendu des figures du grand banditisme, a été définitivement radié du barreau en mai 2012 pour "manquements déontologiques".