Radiothérapie : l'ASN dévoile 2 incidents

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avec AFP , modifié à

L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), qui détaille actuellement son activité dans chaque région française, a mis en exergue mercredi deux incidents marquants en matière de radiothérapie survenus dans le sud de la France, à Nice et à Nîmes. Les deux incidents ont été classés au niveau 2 (sur une échelle de 0 à 7), correspondant à un événement pouvant occasionner une altération modérée d'un organe ou d'une fonction, a précisé mercredi au cours d'une conférence de presse Pierre Perdiguier, un responsable régional de l'ASN.

Le premier incident, survenu à Nice le 22 décembre 2011, concerne un patient traité pour une tumeur oculaire par protonthérapie, une technique particulière de radiothérapie de haute précision utilisant des faisceaux de protons. Pour cette opération atypique signalée par le centre Antoine Lacassagne, le patient avait reçu une dose trois fois supérieure à ce qui était prévu lors de la première séance de traitement. Il risque "l'apparition à long terme d'une cataracte sévère", a souligné Pierre Perdiguier.

Le deuxième incident a été documenté en janvier dernier par le Centre hospitalier universitaire Carémeau de Nîmes, où un patient a été surexposé à des rayonnements ionisants. L'erreur d'irradiation a fait apparaître des lésions cutanées, constatées après coup lors d'une consultation de suivi médical.