RER C : l’automobiliste mis en examen et écroué

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Cet homme de 29 ans était à la fois ivre, drogué à la cocaïne et au cannabis et dépourvu d’assurance le jour de l'accident.

L’automobiliste de 29 ans, à l’origine du déraillement du Transilien dimanche dernier, a été mis en examen mercredi pour "blessures involontaires aggravées par un état alcoolique", "délit de fuite" et "défaut d'assurance et falsification". Il a été placé en détention provisoire. Il risque cinq ans de prison.

Le secrétaire d'Etat aux Transports a réclamé mercredi une sanction "extrêmement sévère" à l'encontre de cet automobiliste. "Ce type de comportement mérite une sanction extrêmement lourde", a-t-il ajouté, dénonçant le cumul de "la conduite en état d'ivresse, la conduite sous l'emprise de stupéfiants, le délit de fuite, la mise en danger d'autrui", a insisté Dominique Bussereau.

Outre un éventuel séjour en prison, sur lequel seule la justice tranchera, le chauffeur de la Renault Clio va devoir mettre la main à la poche. Le montant des dégâts provoqués est estimé à au moins cinq millions d’euros. Mais en pratique, il n’aura pas à tout rembourser d’un coup.

C’est le fonds de garantie des assurances obligatoires de dommages (FGAO) qui va dans un premier temps faire l’avance. En effet, le rôle de cet organisme est d’indemniser immédiatement les victimes des accidents de la route quand le conducteur responsable n'est pas assuré, comme c’est le cas dans l’accident de Choisy, où 36 personnes ont été blessées.

Ensuite, le fonds prendra en charge, jusqu’à un million d’euros, une partie des dégâts matériels. Ce n’est qu’après qu’il présentera l’addition à l’auteur des frais.

Ecoutez les explications du directeur général du FGAO :

 

 

La remise en état de la voie ferrée, estimée entre 5 et 10 millions d’euros, sera elle couverte par l'assurance de la SNCF.