D'une trentaine de maisons de haute couture il y a 25 ans, il n'en reste plus que onze. Elles présentent cette semaines leur collection printemps-été 2011. Des robes estimées à plusieurs dizaines de milliers d'euros que seule une poignée de clientes peut s'offrir.
"Les clientes seront là, tout le temps"
A la sortie des podiums, difficile de savoir combien coûtent exactement les somptueuses tenues. "Après un défilé de haute couture, on ne parle plus de prix", répond laconiquement Sidney Toledano, le PDG de la maison Dior. Et quelque soit le prix, "les clientes seront là, tout le temps", assure-t-il.
Il y a quelques années, le marché mondial de la haute couture se résumait à une centaine de clientes, qui revenaient d'une saison à l'autre. Aujourd'hui, elles sont plus nombreuses mais elle panachent haute couture et prêt-à-porter, les lignes standards et meilleur marché des marques.
"Le prêt-à-porter finance la haute couture"
Pour Didier Grumbach, le président de la Fédération française de la couture, cet équilibre est indispensable. "Depuis 10 ans, toutes les marques de haute couture sont en même temps les plus gros exportateurs français en prêt-à-porter. C'est le prêt-à-porter qui finance la haute couture", indique-t-il.