Prothèses mammaires : prudence de l'Afssaps

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avec AFP

Le lymphome qui a emporté une ancienne porteuse de prothèses mammaires Poly Implant Prothèse (PIP) est "le premier" et "unique" cas signalé à ce jour avec ce type d'implant, sans qu'il soit possible pour l'instant d'établir un lien de cause à effet, selon l'agence des produits de santé (Afssaps).

"Ce dossier n'a pas encore été évalué et investigué". "Il faut nous laisser le temps de l'évaluation. Il faut aller collecter des informations complémentaires", poursuit Jean-Claude Ghislain directeur de l'évaluation des dispositifs Médicaux à l'Afssaps. "La chronologie, la nature du lymphome, car il y en a de toutes sortes", font partie des choses à préciser "avant de pouvoir considérer que cela remet en cause ou pas nos conclusions antérieures. Il faut une investigation approfondie", relève Jean-Claude Ghislain.

L'Afssaps avait fait des "tests très approfondis" sur ce gel de silicone frauduleux utilisé par le fabricant varois des PIP, "qui n'ont pas démontré d'effets génotoxiques. Donc, on n'a pas a priori d'effet direct du gel en question".