Les surveillants de prison sont de nouveau appelés par FO et la CGT à manifester mercredi et jeudi pour réclamer plus de moyens, mouvement auquel n'adhère pas le syndicat majoritaire Ufap-Unsa qui a plutôt opté pour des rencontres avec les candidats à la présidentielle.
Comme les 4 et 5 avril, des rassemblements et blocages de prison devraient être organisés pour exiger l'ouverture de négociations "indemnitaires, statutaires et sur les effectifs", a précisé mardi Christophe Marquès, secrétaire général de FO-Pénitentiaire (2e syndicat de surveillants).
Selon lui, "une cinquantaine d'établissements" (sur près de 200) ont participé la semaine dernière à la mobilisation. FO en espère plus cette fois et "nous n'excluons pas d'autres formes d'action", a ajouté son secrétaire général. La CGT-Pénitentiaire appelle également ses adhérents à manifester et étudie comment "aller crescendo" dans la protestation, avec de futures actions au niveau interrégional et national, a indiqué sa secrétaire générale, Céline Verzeletti.