Un appel à manifester a été lancé par le syndicat pénitentiaire Force Ouvrière pour le 6 juillet prochain. "Aujourd'hui, la situation explose. Il existe un déficit budgétaire qu'on veut nous cacher. Le ministère renvoie la balle à l'Administration pénitentiaire, et sur le terrain on veut nous imposer des économies. On ne peut plus continuer comme ça", a déclaré à l'AFP le secrétaire général du syndicat, Christophe Marquès. Dans un communiqué, le syndicat parle d'un déficit de "plus de 80 millions d'euros pouvant entraîner, dès cet été, l'arrêt des paiements d'heures supplémentaires". Il souligne également "la souffrance au travail des personnels (agressions, suicides ...)", et dénonce "une révision générale des politiques publiques qui pourrait se traduire par la fermeture sèche d'une soixantaine d'établissements pénitentiaires".