Le syndicat de gardiens de la paix, Alliance s'est déclaré vendredi "écœuré" par la condamnation, de 6 mois à 1 an de prison ferme, de sept policiers jugés à Bobigny pour avoir accusé à tort un homme. "Les policiers ont reconnu la faute commise et nous ne comprenons pas", a indiqué Jean-Claude Delage, secrétaire général du syndicat. "Si on veut décourager les policiers, on a visé juste", a-t-il assuré, ajoutant que "les policiers ne comprennent pas" alors que, selon lui, "des multirécidivistes, dans ce tribunal et ailleurs, ne sont pas, eux, condamnés comme il se doit ou remis en liberté". "Les droits de (leur) défense ont-ils été respectés?", s'est-il interrogé, estimant que les policiers condamnés "n'ont apparemment pas eu la parole en dernier (lors de l'audience) contrairement aux usages".