Petroplus : activité jusqu'au 16 janvier

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avec AFP , modifié à

Le tribunal de commerce de Rouen a autorisé vendredi la prolongation d'un mois de la poursuite de l'activité de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne, en Seine-Maritime, près de Rouen, en liquidation judiciaire, a-t-on appris auprès du greffe.

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• Un arrêt progressif. Cette autorisation qui venait à expiration le 16 décembre a été portée au 16 janvier, comme les administrateurs judiciaires l'avaient préconisé lors d'une audience mardi. Cette prolongation doit permettre l'arrêt progressif des installations après la fin du contrat de travail à façon avec Shell qui expire aussi le 16 décembre.

• L'attente de l'audience. L'intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC demande toujours de son côté que le tribunal fixe "le plus rapidement possible" la date d'une audience permettant une cession à NetOil le seul candidat ayant déposé une offre ferme de reprise, jugée toutefois incomplète par le tribunal.

• Quatre candidats à la reprise. Outre NetOil dont le siège est à Dubaï, le tribunal avait entendu mardi quatre autres sociétés ayant manifesté leur intérêt pour une reprise éventuelle : l'Irakien Jabs Gulf Energy Ltd, l'Iranien Tadbir Energy Development Group, ainsi que les Suisses Activapro AG et Terrae International. En revanche, deux autres candidats potentiels, le fonds d'Etat libyen qui a envoyé lundi une équipe visiter la raffinerie, et Alafandi Petroleum Groupe (APG), basé à Hong Kong, n'avaient pas dépêché de représentants.

La raffinerie, qui emploie 470 salariés, a déposé son bilan le 24 janvier à la suite de la faillite de sa maison mère suisse et a été placée en liquidation judiciaire le 16 octobre. Le tribunal de commerce a toutefois laissé jusqu'au 5 février aux candidats pour déposer une offre ferme.