Alors que les agressions se multiplient dans les établissements hospitaliers, l'association des médecins urgentistes de France demande des mesures concrètes au gouvernement. "Il faut des locaux sécurisés, c'est-à-dire où les infirmières peuvent avoir une distance par rapport à des individus violents, que des circuits soient vraiment balisés pour les patients psychiatriques", demande Patrick Pelloux, urgentiste au Samu de Paris.
"Il faut des sas de sécurité pour les personnes qui sont en état d'ébriété", précise Patrick Pelloux sur Europe 1. "Enfin, nous voulons des boutons d'alerte ultra rapides afin que les services de police nationale interviennent", ajoute-t-il.
"Nous ne sommes pas favorables à généraliser des vigiles partout", prévient toutefois Patrick Pelloux. "Il faut une certaine modernité par rapport à la prise en charge de la violence et ne pas rester simplement sur le pathos en disant :"on va mettre des compagnies de CRS". Je pense que le problème est beaucoup plus profond que ça".