Selon le président de la conférence épiscopale de l'Eglise catholique italienne, ceux qui au sein de l'Eglise catholique ont minimisé ou couvert les abus sexuels doivent être révoqués. "Les cas avérés de mauvaise gestion, de sous-estimation des faits, sinon de couverture pure et simple, devront rigoureusement faire l'objet de poursuites à l'intérieur comme à l'extérieur de l'Eglise", estime le cardinal Angelo Bagnasco dans un entretien au quotidien Il Sole 24 Ore. "Comme cela a déjà été le cas dans certaines affaires, elles devront avoir pour conséquence le remplacement et la révocation des personnes concernées", poursuit le chef de l'Eglise italienne. Ces déclarations pourraient indiquer un changement de position du Vatican, qui a refuté jusqu'à présent toute accusation de silence complice de la part des autorités religieuses.