Nuit relativement calme à Bagnolet

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Au lendemain de la mort d'un jeune pris en chasse par la police, quelques incidents ont été encore signalés alors qu'un appel au calme avait été lancé.

De légers incidents ont éclaté lundi soir à Bagnolet en Seine-Saint-Denis au lendemain de la mort d'un jeune homme, pris en chasse par la police. Des groupes de jeunes ont joué à cache-cache avec les forces de l'ordre durant toute la soirée, allumant un feu de poubelle ici, incendiant une voiture là. Peu avant 23 heures, quelques projectiles ont fusé en direction des policiers.

Les forces de l'ordre, dont les moyens avaient été renforcés pour faire face à tous débordements, ont procédé à des contrôles d'identité. Aucun incident grave n'a cependant été déploré.

Lundi soir, le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, et le maire communiste de Bagnolet, Marc Everbecq, avaient lancé séparément des appels au calme et au dialogue, redoutant que les violences de la veille ne se reproduisent : mobilier urbain endommagé, 29 voitures et de nombreuses poubelles incendiées.

Le jeune homme qui a trouvé la mort sur une moto de cross, dont l'usage est interdit en ville, a succombé à un "traumatisme thoracique" après avoir percuté une barrière métallique, selon l'autopsie rendue publique par le parquet. "La tension est en train de redescendre", a déclaré le maire de Bagnolet, Marc Everbecq. Cette accalmie est due au fait que "la majorité des habitants commencent à accepter la version (des faits) du procureur. Tout le monde se dit finalement que la voiture de police n'a pas touché la moto" du jeune Yakou Sanogo. Et que "la réaction des jeunes est démesurée".

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