Nouveau rebondissement dans l'affaire Sophie Scharbook

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
La presse algérienne a révélé que des tests ADN montrent que Jacques Scharbook n'est pas le père biologique de Sophie Scharbook. Aujourd'hui âgée de 7 ans, la fillette a été enlevée il y a quatre ans par sa grand-mère. Elle aurait dû être remise à Jacques Scharbook avant le 10 avril.

La presse algérienne est formelle. Les test ADN démontrent que Jacques Scharbook n'est pas le père biologique de Sophie Scharbook. La fillette est au coeur d'un conflit judiciaire depuis des années. Enlevée il y a 4 ans par sa grand-mère à Oran lors des obsèques de sa mère, la fillette a été récupérée par la police algérienne le 15 mars dernier. Elle aurait dû être remise à son père avant le 10 avril. Jacques Scharbook, qui a obtenu par décision judiciaire la garde de sa fille, confiait récemment à Europe 1 son inquiétude devant l'inertie des pouvoirs publics algériens.

La famille maternelle de Sophie affirme que le père biologique de la fillette est en réalité un Algérien, le premier époux de sa mère Sarah. Cette dernière aurait divorcé alors qu'elle était enceinte de trois mois de Sophie, pour épouser Jacques Scharbook. La famille maternelle étaye ses propos en citant les tests ADN qui ont été repris dans la presse algérienne. Ces tests devraient être officiellement produits devant la Cour d'Oran le 3 mai prochain.

Jacques Scharbook déclare de son côté qu'il y a substitution d'enfant. Il pense que c'est une cousine de Sophie qu'on exhibe à sa place. La famille maternelle de Sophie refuse toujours de se plier aux décisions de justice. Aujourd'hui, cette même famille convoque une quinzaine d'avocat et un imam de renom pour qu'il prononce une fatwa justifiant sur le plan religieux la garde de Sophie par sa famille maternelle.

Europe1.fr avec Rachid Khiari