Nobel : "un grand plaisir" pour Hoffmann

Jules Hoffmann, en voyage en Chine, attendra son retour en France pour fêter son prix Nobel avec son équipe.
Jules Hoffmann, en voyage en Chine, attendra son retour en France pour fêter son prix Nobel avec son équipe. © REUTERS
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avec Mathieu Charrier , modifié à
Le chercheur, en voyage en Chine, attendra son retour pour fêter son prix Nobel avec son équipe.

Jules Hoffmann n'y a pas vraiment cru quand on lui a annoncé qu'il venait d'obtenir un prix Nobel pour ses recherches sur le système immunitaire. Le chercheur a dit son étonnement mais aussi sa grande satisfaction sur Europe 1 lundi soir. Jules Hoffmann, qui est actuellement en Chine, attendra de revenir en France pour déboucher le champagne : "on fêtera ça calmement, avec l’équipe", assure-t-il.

"J'ai pensé qu'il y avait une erreur de transcription"

Le Français, d'origine luxembourgeoise, était en déplacement à Shanghai au moment où l'académie suédoise du Nobel a annoncé le nom des trois lauréats pour le prix de médecine. C'est donc par téléphone qu'il a appris la nouvelle mais n'y a d'abord pas cru. "Dans le journal qu'on nous a donné dans l'avion, il y avait la liste des probables prix Nobel de cette année et dedans il y avait Robert Kaufman. Et quand mon ami m'a dit tout à l'heure qu'il avait reçu un coup de fil, j'ai pensé qu'il y avait une erreur de transcription", a raconté le professeur Hoffmann sur Europe 1.

"On fêtera ça calmement" :

Jules Hoffmann a donc véritablement pris conscience de la récompense en arrivant à son hôtel où des dizaines de journalistes l'attendaient. "On savait qu'il y avait une chance [d'avoir le Nobel], mais on ne pensait pas" l'avoir, a-t-il dit, ajoutant qu'il ne "pensait pas que le domaine [de recherche sur lequel il travaille, le système immunitaire, ndlr] serait reconnu à ce niveau là en ce moment".

"Une consécration pour la recherche française"

"Je ne dirais pas que c’est une consécration pour moi. Mais c’est une consécration pour le soutien qui est donné depuis de très nombreuses années à la recherche française et pour la qualité des chercheurs français. Parce que là encore, ce n’est pas moi qui ai fait tous ces travaux seul. Il y a plus d’une centaine de personnes qui ont contribué à cela", a-t-il tenu à souligner.