Niqab / Hebbadj : "une provoc" selon le maire

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avec AFP

Le port du niqab par la femme et les compagnes de l'épicier nantais Lies Hebbadj à l'entrée et jusque dans l'enceinte de l'école publique de leurs enfants constitue une "provoc" selon le maire socialiste de la commune concernée de Rezé, au sud de Nantes, Gilles Retière. "Je crois que c'est un peu une provoc, un affrontement est recherché", a déclaré le maire lors d'un point presse vendredi, au lendemain du constat d'infraction pour visage dissimulé sous un niqab, dressé par les policiers devant l'école à l'encontre de l'épouse de Lies Hebbadj et de l'une de ses concubines.

"Je suis moi-même allé ce matin devant l'école: l'une d'elles, entièrement voilée et gantée de noir, est restée devant l'école, tandis que l'autre rentrait dans l'enceinte", a-t-il ajouté. Gilles Retière a adressé le 5 octobre un courrier au préfet de Loire-Atlantique pour lui signaler que "ce non respect de la loi du 11 octobre 2010 (interdisant la dissimulation du visage sur la voie publique, ndlr) a indirectement entraîné un vif conflit avec des familles appartenant à la communauté des gens du voyage, allant jusqu'à une échauffourée devant les enfants".