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Niger: des employés d'Areva rapatriés

Europe1.fr (avec AFP) - Mis à jour le . 1 min
Niger: des employés d'Areva rapatriés
© MAXPPP

Une demi-douzaine d'employés d'Areva, de retour du Niger, sont arrivés samedi en France

Une demi-douzaine d'employés français du groupe Areva sont arrivés samedi matin à Roissy-Charles de Gaulle, en provenance de Niamey, après la décision de leur entreprise d'évacuer tous ses expatriés du nord du Niger . C'est dans cette zone que cinq Français et deux Africains ont été enlevés jeudi.

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"Cela a été un choc soudain"

"Nous n'avons pas senti de réelles tensions mis à part le matin où nous avons appris que nos collègues avaient été enlevés. Cela a été un choc soudain. Mais nous avons bien réagi. Nous nous sommes tous regroupés dans une maison d'hôtes", a raconté Olivier Godon, 40 ans, auditeur interne chez Areva, qui a dû écourter sa mission d'un mois au Niger.

"Quand on y va, on sait qu'il y a un danger, qu'un matin on peut être réveillé et trouver la porte enfoncée. Même si on ne s'est pas senti en réel danger et même si les Nigériens sont très sympathiques, on a toujours en tête la possibilité que quelque chose peut arriver", a-t-il expliqué.

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"En face, il y a des gens qui sont très déterminés, qui sont prêts à tout malgré le dispositif de sécurité, malgré les gardes", a-t-il ajouté, en ayant "une pensée pour nos collègues nigériens qui continuent à travailler là-bas dans les mêmes conditions que nous".

La "zone rouge" évacuée

Quatorze employés du groupe étaient déjà rentrés vendredi matin à Paris.

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Les groupes français Areva et Vinci ont décidé d'évacuer tous leurs expatriés du nord du Niger , alors que des soupçons pèsent sur des "complicités" dans la sécurité du site d'Arlit, où cinq Français et deux Africains ont été enlevés la veille.

Niamey et Paris soupçonnent Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui a déjà pris des Occidentaux en otages dans la région, d'être derrière ces enlèvements.