Nathalie Kosciusko-Morizet a indiqué mercredi que le "grand emprunt" de l'Etat français pourrait ouvrir la voie à d'autres investissements publics dans le domaine du numérique, qui seraient mis en commun à l'échelle européenne. "Il s'agit de pousser l'investissement privé à son maximum en utilisant les fonds publics pour l'accompagner, sous forme d'effet de levier. On fuit évidemment tout effet de substitution. Il n'est pas question d'investir de l'argent public là où l'argent privé aurait pu faire l'affaire", a expliqué la secrétaire d'Etat chargée du développement de l'économie numérique dans un entretien à Reuters.