Le groupe a vigoureusement contesté avoir testé le Mediator comme coupe-faim sur des personnes . "Les laboratoires Servier n'ont jamais caché avoir fait des essais cliniques pour tester l'effet anorexigène du Mediator", a affirmé dimanche le groupe dans un communiqué.
Selon le groupe, "c'est justement l'analyse des essais dans leur globalité qui n'ont pas permis de conclure à l'activité anorexigène chez l'homme". Servier ajoute que ces "essais commentés par le JDD ont été mis à disposition des enquêteurs, comme beaucoup d'autres documents démontrant le contraire et sur lesquels ils ont demandé à être interrogés par les juges d'instruction".
"Par définition, un médicament anorexigène doit inhiber la prise alimentaire pour entraîner une perte de 10% du poids corporel", or, fait valoir le laboratoire, si l'activité du Mediator chez l'humain a montré des effets métaboliques significatifs, ils étaient accompagnés "d'une perte de poids modeste", d'1,5 kg en moyenne.