Jean-Paul Bonnetain, le préfet de police de Marseille. a réagi vendredi, au lendemain de l'assassinat d'un mineur de 17 ans, criblé de 23 balles dans les quartiers Nord de Marseille. "Le mode opératoire fait incontestablement penser à un règlement de comptes de trafiquants", reconnaît-il sur Europe 1.
"On assiste à une lutte très déterminée entre réseaux de trafiquants", analyse Jean-Paul Bonnetain. Le préfet de police de Marseille voit deux hypothèses à ce climat de violence. Il provient "soit de raisons qui les opposent entre eux, comme le contrôle de tel ou tel plan de stupéfiants, soit des conséquences de grosses saisies de stupéfiants que nous avons pu réaliser qui ont créé des dettes", poursuit-il.
"Ces grosses saisies de drogue peuvent conduire certains à pratiquer des vols à main armée pour rembourser ces dettes. C'est une piste parmi d'autres", a souligné le préfet Bonnetain.